Compte-rendu de l'atelier du 28 mai 2009
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Compte-rendu de l'atelier du 28 mai 2009
Je n'ai pas le temps de retranscrire nos exercices aujourd'hui, mais je tenais d'ores et déjà à dire que ce fut une soirée très sympathique (à mon avis!), pendant laquelle Marine a proposé des consignes originales (et donc 'achement dures )
Et encore bienvenue à Frenzy!
Et encore bienvenue à Frenzy!
Re: Compte-rendu de l'atelier du 28 mai 2009
'Chui d'accord, c'était une soirée bien sympa. Ca fait plaisir de voire des nouvelles têtes motivées!
Tant pis pour la retranscription des textes, nous savons tous que nous n'étions pas à notre meilleur!
" J'ai plus de gun"
Tant pis pour la retranscription des textes, nous savons tous que nous n'étions pas à notre meilleur!
" J'ai plus de gun"
Marine- Succube
- Nombre de messages : 61
Date d'inscription : 11/01/2009
Re: Compte-rendu de l'atelier du 28 mai 2009
Bun moi ça m'a bien plu aussi ^^
A renouveler, donc :p
A renouveler, donc :p
Frenzy- Conteur
- Nombre de messages : 95
Age : 43
Localisation : Rennes
Date d'inscription : 09/05/2009
Re: Compte-rendu de l'atelier du 28 mai 2009
Oh mais j'ai l'intention de les retranscrire (enfin, les miens)! Pourquoi, pas toi?
Re: Compte-rendu de l'atelier du 28 mai 2009
Voici mes oeuvres
Exercice 1.
On tire écrit des noms de matière sur un bout de papier, puis on en tire un au hasard, et on écrit un portrait utilisant le vocabulaire et les images liés à cette matière.
Il y avait quelque chose de reptilien en lui. C'était peut-être sa façon de bouger, fluide et prédatrice. C'était peut-être la couleur de ses iris, brunes tachetées de jaune comme les écailles d'un serpent. La façon dont ses cheveux ondulaient sur ses épaules, prenant des reflets nacrés dans les rayons du soleil. Ce qui m'intriguait, c'étaient ses mains. Calleuses et rêches, écaillées et rudes. Il devait se servir de ses mains tout au long de la journée. Peut-être était-il ébéniste, ou pêcheur. Il avait sa façon à lui d'être silencieux, se mouvant comme s'il glissait sur le sol, sans rien déplacer, sans éveiller l'attention de qui que ce soit. Elle imaginait sa peau, elle devait être froide, comme les écailles du reptile. Froide, comme son regard. Non pas cruel, mais distant et ancien, immobile.
Nom de matière : écaille.
Exercice 2.
On écrit des noms sur un bout de papier, des noms concrets, puis on écrit une cosmogonie tournant autour de ce terme.
Au tout début des temps, il n'y avait rien. Puis, un torrent perça le néant et commença à se déverser en tout sens, car il n'y avait encore ni haut, ni bas, ni droite, ni gauche. Le torrent coula pendant une éternité, sans source ni fin. Un jour, cependant, le torrent enfanta un dieu. Et ce dieu but au torrent. Alors il devint gigantesque, plus grand que le torrent lui-même, et il redirigea son cours en un point unique. Là, les eaux se rassemblèrent dans la forme d'une sphère parfaite. Ainsi naquit la Terre. Le dieu, dans sa volonté de créer – car il était infiniment seul dans le vide éternel – s'arracha les doigts et les modela afin de créer les continents. La douleur fut si grande que ses larmes, flottant dans l'espace, se cristallisèrent pour devenir des étoiles. Et le sang qu'il perdit se mélangea aux eaux du torrent, et les premiers animaux se mirent à nager dans la sphère. Alors le dieu se positionna entre la Terre et le torrent qui continuait de se déverser dans la sphère, qui devenait de plus plus massive. Il fit rempart de son corps, et ouvrit la bouche pour avaler les eaux furieuses. Il but tant et tant que son corps explosa, devenant nuages stellaires, météores, planètes, comètes. Le torrent, entièrement absorbé par le dieu, se dispersa en mille régions de l'univers, où à quelques endroits, il forma de petites sphères bleues, comme la terre, où la vie apparut et se développa dans le sang et la chair du corps implosé du dieu.
Nom : torrent.
Exercice 3.
Ecrire une lettre d'adieu commençant par : je t'ai toujours haï.
Je t'ai toujours haï. Mais je ne te le disais pas, juste pour te faire chier, pour que tu crois que je t'aime. Et t'y as bien cru, hein ? T'étais tout miel, à croire que tu profitais de moi alors que c'était moi qui le faisais. Quand tu auras cette lettre, tu te demanderas où est passé ton fric. Te demandes pas, tu le retrouveras jamais. Je t'ai saigné, je t'ai utilisé, je me suis amusée avec toi. Toi qui étais tellement ravi de toutes ces petites attentions, toi qui étais tout sourire le matin en te disant « qu'elle est conne mais qu'est-ce qu'elle est bonne... » Tu sais ce que je pensais, moi ? Il baise bien, mais il pense aussi puissamment qu'une huître. Je prends la peine de t'écrire, parce que je sais exactement ce que tu ressentiras en lisant ces mots : tu vas sentir ta bite se ratatiner sous l'effet de l'humiliation, tu vas rougir comme un feu rouge, et tu vas balbutier des répliques que je n'entendrai jamais, parce que je serai très loin, sans toi, mais avec ton fric et ta fierté. Et ça, ça me fait vraiment plaisir. Rien de ce que tu pourras faire ensuite n'atténuera ma victoire sur toi. Tu n'auras pas la moindre illusion à laquelle te raccrocher, qui te fera croire que tu n'as pas été aussi ridicule et lamentable.
A mon avis, tu n'as plus qu'une chose à faire : rattrape-toi sur la bouteille, t'auras peut-être une chance d'oublier qui tu es. Achète-toi un chien. Va au cinéma. Je te salue bien, connard, je te souhaite pas d'aller en enfer, parce que c'est moi ton enfer, et ce pour le reste de ta vie, et moi, je te sentirai même pas mourir.
Exercice 1.
On tire écrit des noms de matière sur un bout de papier, puis on en tire un au hasard, et on écrit un portrait utilisant le vocabulaire et les images liés à cette matière.
Il y avait quelque chose de reptilien en lui. C'était peut-être sa façon de bouger, fluide et prédatrice. C'était peut-être la couleur de ses iris, brunes tachetées de jaune comme les écailles d'un serpent. La façon dont ses cheveux ondulaient sur ses épaules, prenant des reflets nacrés dans les rayons du soleil. Ce qui m'intriguait, c'étaient ses mains. Calleuses et rêches, écaillées et rudes. Il devait se servir de ses mains tout au long de la journée. Peut-être était-il ébéniste, ou pêcheur. Il avait sa façon à lui d'être silencieux, se mouvant comme s'il glissait sur le sol, sans rien déplacer, sans éveiller l'attention de qui que ce soit. Elle imaginait sa peau, elle devait être froide, comme les écailles du reptile. Froide, comme son regard. Non pas cruel, mais distant et ancien, immobile.
Nom de matière : écaille.
Exercice 2.
On écrit des noms sur un bout de papier, des noms concrets, puis on écrit une cosmogonie tournant autour de ce terme.
Au tout début des temps, il n'y avait rien. Puis, un torrent perça le néant et commença à se déverser en tout sens, car il n'y avait encore ni haut, ni bas, ni droite, ni gauche. Le torrent coula pendant une éternité, sans source ni fin. Un jour, cependant, le torrent enfanta un dieu. Et ce dieu but au torrent. Alors il devint gigantesque, plus grand que le torrent lui-même, et il redirigea son cours en un point unique. Là, les eaux se rassemblèrent dans la forme d'une sphère parfaite. Ainsi naquit la Terre. Le dieu, dans sa volonté de créer – car il était infiniment seul dans le vide éternel – s'arracha les doigts et les modela afin de créer les continents. La douleur fut si grande que ses larmes, flottant dans l'espace, se cristallisèrent pour devenir des étoiles. Et le sang qu'il perdit se mélangea aux eaux du torrent, et les premiers animaux se mirent à nager dans la sphère. Alors le dieu se positionna entre la Terre et le torrent qui continuait de se déverser dans la sphère, qui devenait de plus plus massive. Il fit rempart de son corps, et ouvrit la bouche pour avaler les eaux furieuses. Il but tant et tant que son corps explosa, devenant nuages stellaires, météores, planètes, comètes. Le torrent, entièrement absorbé par le dieu, se dispersa en mille régions de l'univers, où à quelques endroits, il forma de petites sphères bleues, comme la terre, où la vie apparut et se développa dans le sang et la chair du corps implosé du dieu.
Nom : torrent.
Exercice 3.
Ecrire une lettre d'adieu commençant par : je t'ai toujours haï.
Je t'ai toujours haï. Mais je ne te le disais pas, juste pour te faire chier, pour que tu crois que je t'aime. Et t'y as bien cru, hein ? T'étais tout miel, à croire que tu profitais de moi alors que c'était moi qui le faisais. Quand tu auras cette lettre, tu te demanderas où est passé ton fric. Te demandes pas, tu le retrouveras jamais. Je t'ai saigné, je t'ai utilisé, je me suis amusée avec toi. Toi qui étais tellement ravi de toutes ces petites attentions, toi qui étais tout sourire le matin en te disant « qu'elle est conne mais qu'est-ce qu'elle est bonne... » Tu sais ce que je pensais, moi ? Il baise bien, mais il pense aussi puissamment qu'une huître. Je prends la peine de t'écrire, parce que je sais exactement ce que tu ressentiras en lisant ces mots : tu vas sentir ta bite se ratatiner sous l'effet de l'humiliation, tu vas rougir comme un feu rouge, et tu vas balbutier des répliques que je n'entendrai jamais, parce que je serai très loin, sans toi, mais avec ton fric et ta fierté. Et ça, ça me fait vraiment plaisir. Rien de ce que tu pourras faire ensuite n'atténuera ma victoire sur toi. Tu n'auras pas la moindre illusion à laquelle te raccrocher, qui te fera croire que tu n'as pas été aussi ridicule et lamentable.
A mon avis, tu n'as plus qu'une chose à faire : rattrape-toi sur la bouteille, t'auras peut-être une chance d'oublier qui tu es. Achète-toi un chien. Va au cinéma. Je te salue bien, connard, je te souhaite pas d'aller en enfer, parce que c'est moi ton enfer, et ce pour le reste de ta vie, et moi, je te sentirai même pas mourir.
Re: Compte-rendu de l'atelier du 28 mai 2009
Je suis officiellement Fan de ta lettre d'adieu Mu! Au point que je me l'imagine dans un film, toi dans la voiture, le mec lisant la lettre, ta voix qui résonne pendant que tu conduit face au soleil couchant!!!
Marine- Succube
- Nombre de messages : 61
Date d'inscription : 11/01/2009
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