Les Chemins de Traverses
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Faites-nous peur avec un thème imposé

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Message  Maloriel Jeu 21 Juil - 15:31

Suivant la bonne idée de Lamatyave, voici une proposition d'écriture. En effet, comme nous avons disserté sur ce qui produisait la peur dans un texte, il est temps de mettre en application nos réflexions Smile

Je propose donc le thème suivant : Apparition. Je pense aux fantômes en disant cela, mais à vous de choisir votre genre de spectre et votre cadre. A vos claviers !
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Message  lamatyave8 Jeu 21 Juil - 17:54

ça marche pour Apparition ! Je vais réfléchir à ça ! (mais c'est pas un thème facile !!!)
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Message  Maloriel Mar 6 Sep - 21:29

Non, ce n'est pas facile ! Je m'y suis reprise à deux fois sans guère de succès... Mais j'y pense toujours Smile
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Message  Gradlon Mar 6 Sep - 22:11

Tiens moi aussi ! Et j'y pense toujours !
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Message  lamatyave8 Jeu 8 Sep - 23:07

Pas facile du tout, j'ai commencé un truc que j'ai relu, eh ben...même mon sourcil gauche n'a pas frémi (et il est pourtant très sensible, le pauvre). Par contre, ça fait un début de truc pas mal que je compte quand même poursuivre pour vous le faire lire plus tard (mais dans la bibli).

Donc, je recommence de zéro !
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Message  lamatyave8 Lun 12 Sep - 23:55

Bon, allez, j'ai recommencé. C'est pas super satisfaisant (surtout vu ce que je viens de lire de Kalys) Shocked , mais voici quand même (sorry, pas de titre) :



Pas de doute, elle était très bien, cette maison. Complètement refaite à neuf avant d’être mise en vente, il fallait être le premier sur le coup pour mettre la main dessus. Et le premier, ça avait été lui, Damien. Grâce à ce bon vieux Gaston, bien sûr ; il fallait reconnaître qu’il lui devait une fière chandelle, sur ce coup-là, au vieux tonton.
Il savait depuis longtemps que Damien cherchait à acheter, et il l’avait tuyauté aussitôt qu’il avait eu vent de l’affaire. Sceptique en premier lieu, le jeune commercial avait pourtant visité la demeure avec son oncle. Même après cette visite, il n’était pas totalement convaincu : il n’y avait pas eu de coup de cœur. Mais, durant les quelques jours qui avaient suivi la visite, cette maison s’était petit à petit imposée à lui. Il se surprenait à y penser spontanément ; honnête avec lui-même, il était retourné la visiter, seul avec le représentant. Et avait signé.
Deux mois après, il rendait les clés de son ancien logement pour emménager dans la maison. Son oncle était venu l’aider à déménager (« Autant faire les choses jusqu’au bout, ‘s pas ? »), et il l’avait invité à venir dîner avec sa femme, après-demain, avant la crémaillère, dans une dizaine de jours.
Il aurait amplement la place de recevoir tout le monde, surtout si le temps se maintenait au beau – et, franchement, le beau temps de ce mois de juin paraissait bien installé : le jardin était largement assez grand pour accueillir une vingtaine de personnes, y compris les gamins qui courraient dans tous les sens.
Une maison vraiment agréable, saine, claire, bien agencée, qu’il allait prendre plaisir à aménager. Un jardin de taille raisonnable, qu’il faudrait entretenir, mais ça ne lui déplaisait pas.
Voici les pensées qui occupaient l’esprit de Damien, avant qu’il sombrât dans le sommeil.

* * *
Damien se réveilla en sursaut et se figea, glacé de terreur. A quelques centimètres de son visage se trouvait une forme noire percée de deux yeux blancs qui le fixaient. Il recula, jusqu’à plaquer son dos au mur, les yeux exorbités. Alors, seulement, il comprit ce qu’il voyait : un chat noir était monté sur son lit, et était en train, comme les chats le font souvent, de lui flairer le nez lorsqu’il s’était réveillé. Le cœur battant, trempé de sueur, il se remit et tendit une main prudent au matou, qui vint s’y frotter en ronronnant.
Après réflexion, Damien s’exonéra intérieurement du qualificatif de froussard, pour deux raisons : d’abord, que faisait ce chat chez lui ? Il avait fermé toutes les portes. Ensuite, il y avait les yeux de la bête.
Il ne savait pas de quoi souffrait ce chat, mais, même en plein jour, ses yeux étaient de nature à faire frissonner. D’une teinte inhabituelle, d’un bleu presque blanc à tel point que l’iris se confondait avec la sclérotique, leur pupille, fixe, était réduite à un simple point noir qui allait et venait, en fonction du centre d’intérêt de l’animal. Peut-être les muscles de l’œil étaient-ils malades, l’animal n’était pas aveugle pour autant : il avait le même comportement que tous les chats qu’il avait pu observer. D’ailleurs, là, il s’était roulé en boule, dans un recoin de la couette et sous la main de Damien.
« _ Pas question, grand ! C’est l’heure de se lever, et là, il faut que j’aille au taf, alors bouge de là. » ce qui n’entraîna pas de réaction sensible de l’animal. Damien allait faire ce qu’il était raisonnable de faire : prendre le chat et le mettre dehors, avant de partir, et bien fermer partout. Et puis, sur une impulsion, il alla ouvrir une fenêtre, la montra au chat en disant : « Là, tu vois ? Tu pourras sortir par là si tu veux. » Et partit au travail.
Quand il rentra le soir, il était certain que le chat allait revenir : l’odeur d’urine sur le tapis de la salle de bain était bien trop marquée pour qu’il la confonde avec autre chose.

* * *
Quand son oncle et sa tante vinrent dîner le lendemain soir, il leur fit visiter les lieux aménagés, et puis ils devisèrent de choses et d’autres, d’aménagement futur, de l’hiver à venir et de l’isolation de la maison, et les coups de sonde habituels qu’il détestait sur le thème « alors, toujours célibataire ? », lorsque le chat sauta sur ses genoux.
« _ Tiens, tu as un chat ? » fit, surpris, son oncle « Quel sens de l’observation, tonton », fit Damien amusé « en fait, je dirais que cette bestiole a investi les lieux depuis avant-hier. Pour être plus exact, je pense qu’il s’agit d’un chat qui habitait ici auparavant, et qui y a retrouvé ses marques. Je lui ai mis un bac dans le garage et, comme il est propre, je pense que je vais le garder. » L’objet de la conversation braqua son regard sur les visiteurs ; la tante sursauta :
« Mais qu’est-ce qu’il a aux yeux ?
_ À vrai dire, je n’en sais rien. Mais je pense que je vais l’emmener chez le vétérinaire dans les jours à venir pour lui faire passer quelques examens. » La tante eut l’air d’accepter l’hypothèse que le chat fût normal, mais coula de fréquents regards en direction de l’animal avant qu’ils partent ; et même l’oncle Gaston faisait des efforts assez visibles pour ne pas paraître mal à l’aise.
Dès le lendemain, Damien prit rendez-vous chez le vétérinaire le plus proche ; il se rendit à la clinique quelques jours après. « Alors, qu’est-ce qui vous amène ? » demanda le vétérinaire en ouvrant la cage du chat. Le chat sortit d’un pas calme sur la table d’examen de métal, et le praticien eut un sursaut. « ça alors !Veux-tu me montrer tes yeux, mon petit ami ? » dit-il en s’agenouillant pour se mettre au niveau de la tête du chat. Auguste, celui-ci daigna tourner quelques instants sa tête vers l’homme, qui fronça les sourcils. « Alors ça…C’est la première fois que je vois ça ! » Intrigué, il fit signe à Damien « Prenez-le donc dans vos bras, je voudrais savoir quelque chose ». Celui-ci obtempéra, et le chat accepta de bonne grâce de recevoir des lumières dans les yeux, de suivre des objets du regard, etc. avant que le vétérinaire lui déclare une excellente vision diurne. Il était toutefois décontenancé de constater que le contraction de la pupille de l’animal se faisait, non pas verticalement, mais de manière circulaire. « Ce qu’il faudrait tester maintenant, c’est sa vision nocturne. Mais si vous dites qu’il s’est introduit chez vous de nuit, c’est qu’il ne doit pas avoir de problème. Elle, au fait : c’est une femelle. » Quelques minutes plus tard, le vétérinaire regardait la voiture s’éloigner. Les sourcils froncés, il semblait réfléchir intensément. Puis, haussant les épaules, il rentra s’occuper de son patient suivant.

* * *
La vie de Damien suivit son cours habituel, rythmé par un travail chronophage, diverses sorties, quelques projets personnels (des lubies momentanées, plus qu’autre chose), et les taches du quotidien. L’animal s’intégra parfaitement à cette vie, d’autant mieux que Damien eut tôt fait d’installer une chatière à sa porte de garage.
Le coup de pompe automnal pointait le bout de son nez, et Damien était fatigué, comme chaque année. Il résista quelque temps, mais rien n’y fit : il tomba malade dès les premières pluies de novembre. Quand il alla voir le médecin, celui-ci lui fit remarquer : « Vous avez perdu du poids depuis la dernière fois que vous êtes venu. C’est assez inattendu. Allez faire une prise de sang, j’aimerais vérifier deux-trois petites choses. » Tu parles ! Tu veux faire marcher le labo où travaille ta femme, oui ! Pensa son patient. Les analyses, ne révélant rien de particulier, semblèrent d’ailleurs confirmer cette idée.
La chatte semblait par contre tirer profit de ce toit accueillant où les repas étaient servis régulièrement : elle prenait du poids, et son poil noir luisait. A l’exception toutefois d’une zone, qui s’étendait des oreilles à la truffe, et où le poil semblait au contraire s’être clairsemé, laissant apparaître par endroits une peau blanchâtre. Craignant une maladie cutanée, son maître l’emmena de nouveau voir le vétérinaire. Celui-ci fut aussi troublé que lors de la première visite : « C’est à n’y rien comprendre, ce chat est en excellente santé et ne présente aucun signe de maladie de peau. Pourtant, elle perd ses poils, uniquement sur la face. Je vais envoyer au labo l’échantillon que j’ai prélevé, on verra bien ce qu’ils en disent. Mais je ne vois pas ce qu’ils pourraient dire. » Il avait l’air, cette fois, franchement décontenancé en les regardant s’en aller.
En rentrant dans sa nouvelle demeure, Damien relâcha sa bête, qui fit quelques pas dans le corridor obscur, avant de se retourner vers lui. L’espace d’un instant, cette face pâle tournée vers lui dans l’ombre provoqua chez lui un drôle de sentiment…qui disparut. Etrangement secoué, il reprit possession de sa demeure.

* * *
Le surlendemain, il se prépara à recevoir ses invités pour pendre la crémaillère. Il acheta ce dont il avait besoin en revenant du travail, prépara les marinades pour les viandes du lendemain, et finit sa journée en rangeant sa maison. Quand vint la nuit, il était exténué. Il décida toutefois de faire un dernier voyage vers sa cave. Les bras chargés de cartons vides, il descendit l’escalier, manquant de trébucher sur les dernières marches. Il n’évita la chute qu’au prix d’une réception un peu acrobatique, qui ne lui fit retrouver son assiette qu’après avoir pivoté. Dans le mouvement, il aperçut du coin de l’œil la porte qui se refermait…sitôt retrouvé son équilibre, il se tourna vers l’ouverture : la silhouette du chat se découpait dans l’embrasure qui se refermait. Damien eut un court instant l’espoir que le corps du chat allait faire obstacle à la fermeture de la porte ; las…il vit le félin s’engager dans l’escalier au moment même ou le battant se refermait !
Enfermé de manière inattendue dans un lieu clos, dans le noir, il eut un moment de panique. Puis, disciplinant son souffle, mais le dos trempé de sueur, il reprit ses esprits, et se souvint qu’il avait placé des allumettes à côté du barbecue, en prévision du lendemain.
Le souffle court, il se dirigea au jugé dans la direction où il pensait que se trouvait l’ustensile. Soudain, son pied cogna sur quelque chose de mou, en mouvement…Le chat ! Il tomba, tenta de se rattraper, les bras battant frénétiquement l’obscurité, il heurta quelque chose, un grand fracas métallique – le barbecue ! Il chuta, lourdement, sur le sol, évitant par miracle les objets métalliques tombés au sol. Et le silence.
Il resta un moment, là, allongé, sur le sol froid de sa cave, immobile, sans un bruit. Lentement, il se remit en mouvement…Une main, d’abord, puis un bras, une jambe se replia pour aider à soulever son corps, à se hisser sur le côté. Rien de cassé, apparemment. Une chance ! Entier, mais complètement désorienté. Aucun moyen de savoir dans quelle direction se trouvait l’escalier. A moins que…le barbecue. Les allumettes. Explorer le sol avec les mains. Progresser à genoux. Une grille. Une plaque de métal. Là. La boîte. Chance. La prendre dans les mains, l’ouvrir. Saisir une allumette, ne pas la faire tomber. Refermer la boîte. Gratter.
Alors, Damien hurla. Et lâcha son allumette.
Juste de l’autre côté de la flamme, se tenait la chatte. Son visage seul était éclairé par la flamme de la bougie, une statue hiératique dont la seule vie était due au vacillement du feu. Elle avait fini de perdre tous les poils de sa face. Sa peau pâle, désormais imberbe, se tendait sur son ossature délicate, une ossature étrangement déformée, qui n’était pas sans rappeler…celle d’un enfant, d’une poupée vivante. Seuls ses deux yeux n’avaient pas changé, des yeux d’un bleu très pâle, presque blanc, dont les pupilles noires le fixaient.
Malgré sa terreur, Damien n’avait pas lâché sa boîte. Ne sachant quoi faire d’autre, il refit une flamme. Le chat, toujours, se tenait là, devant lui. Il pencha un peu la tête sur le côté, comme interrogatif, puis miaula.
Le son qu’il émit alors n’était pas tout à fait autre chose qu’un miaulement, simplement, il contenait…autre chose, un cri. Etouffé. L’allumette de Damien s’éteignit lorsqu’il la lâcha de douleur. Frénétique, il tenta d’en allumer une autre – tout mais ne pas se retrouver dans le noir lorsque la chatte miaulerait de nouveau ! Trop tard…De nouveau, le cri retentissait. De terreur, il s’immobilisa. Il n’en était pas sûr, mais…est-ce qu’il n’avait pas entendu le cri provenir de deux endroits différents ? du chat et…du sol ? Oppressé, ayant peur d’entendre de nouveau le cri mais voulant savoir, il attendit. La bête miaula de nouveau, quelque part à gauche. De nouveau, il lui sembla saisir de nouveau un écho…Oubliant ses allumettes, il se remit à quatre pattes, progressant lentement dans la direction d’où venaient les sons. De nouveau, le miaulement retentit…Plus proche, cette fois. Cette fois, il était sûr d’avoir entendu…Mais c’était impossible ! Ah ! Il retira sa main précipitamment. Le chat était là, il l’avait touché ! Tremblant, glacé de peur, mais s’obstinant dans son idée folle, il alluma de nouveau une allumette.
Cette fois, il ne la lâcha pas. Le chat – le chat ? - avait sauté sur un tabouret qui traînait là et le dominait. Son visage décharné et livide était tourné vers lui, ses yeux le perçaient, mais Damien y percevait de la douleur. Elle miaula de nouveau, et il eut la certitude de ce qu’il pensait imaginer : il entendit une lamentation étouffée, un râle, provenir du sol, derrière lui. Frissonnant, frénétique, mais sa terreur évanouie, il fit de la lumière, parvint tant bien que mal à se mettre debout, et courut presque allumer la lumière, en haut de l’escalier.
Dans la lumière électrique, crue, le chat ne lui paraissait plus qu’une petite chose fragile, malade, contrefaite et malheureuse. Il alla au coin où il rangeait ses outils de jardinage, et prit une pioche pour attaquer la terre battue.
Il brisa la couche de sol durci à grands coups de pioche, puis, se mit à genou pour gratter le sol à l’aide d’une griffe. Il ne voulait pas abîmer ce qu’il trouverait. Le chat allait et venait nerveusement, à côté de lui. Quand il pensa avoir creusé assez profondément, il délaissa ses outils pour poursuivre à la main. Il n’avait aucune notion du temps, il ne sut jamais combien de temps il avait creusé, mais il finit par trouver ce qu’il cherchait.
Dans le fond du trou, reposaient les restes de ce qui avait été une petite fille.

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