Les Chemins de Traverses
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Message  Maloriel Ven 12 Sep - 18:26

Cette affaire m'a l'air particulièrement chaotique car ce n'est pas seulement, même si en grande partie apparemment, le racisme qui intervient ici, mais des opinions politiques. Je suis étonnée par la violence des propos et la bêtise puérile des Etats Unis...


AFP - Vendredi 12 septembre, 08h22LA PAZ (AFP) - L'escalade de la violence en Bolivie, qui a déjà fait au moins huit morts, entraîne une crise diplomatique régionale avec la décision surprise du président Hugo Chavez annoncée jeudi d'expulser l'ambassadeur des Etats-Unis au Venezuela, par solidarité avec La Paz.

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L'expulsion de l'ambassadeur des Etats-Unis à Caracas, Patrick Duddy, est la deuxième en 48 heures d'un chef de mission diplomatique américaine en Amérique du sud, après la décision mercredi du président bolivien Evo Morales de déclarer persona non grata l'ambassadeur américain à La Paz, Philip Goldberg.

Ces mesures diplomatiques coïncident avec une multiplication des violences dans le pays, où huit personnes ont été tuées jeudi dans une manifestation dans le nord.

Des heurts ont éclaté ces derniers jours à travers la Bolivie entre partisans du gouvernement de gauche et militants de l'opposition libérale, qui manifestent en soutien à plusieurs gouverneurs provinciaux autonomistes, hostiles à la politique d'Evo Morales.

M. Morales, le premier président indigène de l'histoire du pays, avait accusé mercredi l'ambassadeur des Etats-Unis d'encourager une division de la Bolivie, un pays andin de 10 millions d'habitants partagé entre paysans indigènes d'un côté, blancs et métis de l'autre, et de conspirer contre le gouvernement.

Le gouvernement l'accuse aussi de fournir une aide financière aux opposants de droite via l'USAID, l'agence américaine pour l'aide au développement.

Washington a aussitôt réagi en expulsant, par réciprocité, l'ambassadeur de Bolivie aux Etats-Unis.

"Allez au diable, yankees de merde", a lancé M. Chavez, bête noire de Washington et allié politique d'Evo Morales, en annonçant l'expulsion dans les 72 heures de l'ambassadeur des Etats-Unis au Venezuela.

M. Chavez a assuré aussi être prêt à venir en aide à Evo Morales s'il se trouvait menacé.

L'opposition conservatrice bolivienne accuse régulièrement Cuba et le Venezuela d'avoir envoyé en Bolivie des militaires camouflés en coopérants civils ou médicaux.

En Bolivie, de violents affrontements se sont déroulés jeudi non loin de Cobija, dans la région de Pando (nord), entre partisans du président Morales et opposants, faisant au moins huit morts et une dizaine de blessés.

Depuis quatre jours, des heurts et des manifestations sporadiques se poursuivent dans les cinq régions de Santa Cruz (est), Tarija (sud), Beni et Pando (nord) et Chuquisaca.

"Je ne vois pas comment cela peut s'arrêter, il s'agit de groupuscules et de commandos très organisés", explique à l'AFP Franck Poupeau, un sociologue de l'Institut français d'études andines (IFEA) basé à La Paz.

Dans plusieurs régions, les manifestants anti-gouvernementaux se sont emparés de bâtiments des douanes, des impôts, de centraux téléphoniques ou même de petits aéroports.

"Ces prises d'institutions publiques n'ont rien de mobilisations populaires, ce sont de petits groupes très organisés", remarque M. Poupeau qui ne voit pas dans l'immédiat de possiblilité de dialogue ni de sortie de crise.

Devant ces désordres persistants, le chef de l'Etat a averti l'opposition que "la patience avait des limites", tandis que le gouvernement dénonçait une "menace de guerre civile" de la part de "groupes fascistes", particulièrement à Santa Cruz, le moteur économique du pays, mais aussi le bastion de l'opposition libérale.

Des manifestants ont aussi interrompu partiellement la fourniture de gaz naturel au Brésil et à l'Argentine, les pays voisins, en fermant les vannes d'un gazoduc et en provoquant une explosion dans une station de pompage.

Evo Morales, tenant de l'anti-libéralisme, est confronté depuis des mois à la fronde de cinq des neuf gouverneurs des provinces boliviennes, qui refusent un projet de constitution qualifiée d'"étatiste et indigéniste". Ce projet doit être soumis à un référendum le 7 décembre.

Cinq gouverneurs, sur neuf, réclament la reconnaissance de statuts d'autonomie régionale, déclarés illégaux par le gouvernement.
Maloriel
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